mardi 25 septembre 2018

Beni: les innocents ne cessent de mourir

C'est triste. Le massacre à Beni laisse les familles inconsolables. Il faut être ici à Beni ville aujourd'hui pour comprendre la douleur de la population en pleur. Je viens de sillonner la ville et je suis triste. Dans toutes les commune presque il ya deuil. Les paisibles citoyens sans défenses ont été lâchement abattus par les hommes armes et non notrement identifiés. Les sources officielles parlent que cette énième tuerie est signée par les ADF. Mais nombreux parmi les habitants disent non: ils donnent le temps au temps. Une façon pour eux d'éviter de nous dire vé qu'ils pensent à propos du ou des vrais auteurs de massacre à Beni.
Beni pleur vraiment. Cette entité n'est pas trop grande, raison pour laquelle nous sommes comme une famille. On est triste... Je prends un cas au hasard. La tragédie dans la famille de mon collègue Mahamba Papy. Les tirs de Samedi dernier ont emporté trois de ses proches. Sa petite soeur et son petit frère. La fille était graduée à l'Université officielle de Semuliki(UOS Beni) en faculté économique. Je vous épargne de l'histoire tragique de la mort du mort qui lui, conconfondu d'abord à un ADF est mort dans la souffrance. Heureusement pour lui, il a eu une heure du temps avec son père avant de mourir le Dimanche dernier pendant la journée (je suis content pour lui parce qu'il a été dédouaner par son père avant de mourir: "mon fils n pas ADF", avait dit le papa avant qu'on lui remette son fois)
Voilà ce que Beni traverse aujourd'hui. Je vous épargne aussi des images, elles choquent. Je me concentre devant mon téléphone pour vous relater ma douleur et celle de la population.
Mustapha Mulonda