mardi 21 avril 2015

Goma : Black Man chante sa passion pour la femme



Claude Kambale Bausi, est un chanteur et compositeur qui révolutionne le public de Goma. Connu sous le nom de scène Black Man, il chante non à la violence sexuelle faite aux femmes. Il répond aux questions de JDH.


(Photo Mustapha Mulonda) Goma : Au milieu de deux chanteurs, Black Man chante pour la femme à la Monusco le 08 mars à l’occasion de la journée internationale de la femme.

JDH : Retracez-nous votre parcours  musical sur la femme:


Black Man : Agé de 23 ans, je suis Claude Kambale Bausi, très connu sous le nom de scène  Black Man, je fais la musique de la révolution. Pour ce, mes fans m’ont déjà nommé « la voix de sans voix » à cause de mes chansons  qui les incitent à aimer notre pays et à respecter la femme.
Etant moi-même victime,  fruit de la violence sexuelle, selon ma mère, j’aime chanter pour la promotion de la femme tout en découragent l’acte sexuel sans consentement, souvent imposé à nos  mamans. Je suis de ceux-là qui  détestent les violeurs par le fait qu’ils détruisent non seulement les vies des femmes, principales victimes, mais aussi leurs enfants qui grandissent avec des blessures.


(Photo Mustapha Mulonda) Goma : Pendant que Black Man chante la beauté, le courage… de la femme, les mamans expriment leur joie en dansant. C’est à l’occasion des  festivités du mois de la femme organisée à la base de la Monusco.


JDH : Pourquoi tu déteste les violeurs et pourtant tu sollicite à la femme de leurs pardonner?

Black Man : Dans ma chanson : « Pardonne-moi femme », je suis en train de demander pardon au nom de tous les hommes qui ont  violé les femmes. Je profite dans mes paroles de les ordonner d’abandonner cet acte car nos mères ne méritent pas ça : « je demande pardon en tant qu’homme… qu’elles me pardonnent au nom de tous les hommes, Black man chante... »

JDH : Vous donnez à la femme un grand espace dans la vie, pourquoi ?


(Photo Mustapha Mulonda) Goma : Dans son studio, Black Man compose les nouvelles chansons pour la promotion de la femme congolaise.



Black Man : La femme est merveilleuse pour moi et elle doit l’être pour nous tous, dans le monde entier. C’est pourquoi ma chanson chantée en Swahili et intitulée : « Bila Mungu Ningekuabudu (N’eût  été Dieu j’allais t’adorer », avait été dédiée à ma maman. Elle mérite cette œuvre grandiose car, si elle était méchante elle allait avorter.  Elle est forte c’est parce qu’elle m’a mis au monde.  Elle est forte, c’est parce qu’elle m’a élevé

JDH : Avez-vous un message à adresser au public ?






Black Man : Je dirai  aux femmes de rester fortes et aux hommes encore sous-éduqués de respecter ces belles créatures, les femmes. Etant la base de notre éducation, elle ne mérite pas d’être violée. En plus, une mère été créée pour aider l’homme, elle ne mérite pas d’être maltraiter à la place d’être remercier.
Je recommande à la jeunesse de s’unir en vue de combattre la violence faite à la femme pour réécrire une nouvelle histoire basée sur un avenir meilleur pour tous,  C’est ainsi que dans mes chansons, j’ai toujours demandé aux autorités de l’Etat de prendre leur responsabilité en main et apporter une solution durable aux problèmes de la femme pour leur bien être.

                                               Propos recueillis par Alfred Bukuhi et Mustapha Mulonda 


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