dimanche 4 septembre 2016

Festival Umoja Grands Lacs, à la recherche de l’unité dans la région de grands lacs

«A Future for all», une organisation sans but lucratif vient de lancer ce 27 Août 2016, le festival umoja grands lacs. Cette activité réunie les jeunes de la région dont la RDC le Rwanda et le Burundi. Cet espace interculturel encourage la participation de la jeunesse dans la consolidation de la paix et l’amélioration de la communication sociale dans la sous région de grands lacs.
Groupe Sikilika de Goma_Nord kivu sur scène 
Ici au Collège d’iBanda, dans la commune du même non. Les jeunes s’amusent au rythme de la paix. Ils chantent, dansent l’« Intore» du Rwanda ou la roumba congolaise sans tenir compte des origines tribales ou ethniques.
Mustapha Mulonda et les festivaliers

Ce festival qui s’est clôturé le 1 septembre 2016 a été riche également en exposition-vente d’œuvres d’art, projection des films, conférences débats, danses folkloriques, tambours, défilé de miss…
Certes, le festival Umoja Grands lacs a été clôturé sous une émotion surtout que les délégués venus des pays de grands lacs formaient déjà une famille et leur relation était sympathique.
Cette attitude a démontré que c’est encore possible de cohabiter pacifiquement malgré les tentions politique qui déchirent la région. Les participants ont par conséquent compris que les divisions interethniques et la xénophobie constituent un instrument qui régresse de plus en plus le développement en Afrique où la majorité de la population demeure pauvre.
A qui profite cette division interethnique?

Coference-debat
Lors des conférences-débats, les avis restent diversifiés à propos de la source de division dans nos pays. Les uns disent que cela dépend des compatriotes qui vivent la méfiance les uns contre les autres à causes des guerres. Et les autres doigtent les politiciens: « nous devons rester uni.et surtout nous devons éviter de nous concentrer uniquement aux discours politiques qui cherchent à se tailler leur popularité résultant de la division interethnique», révèle Mademoiselle Chantal, la coordonatrice de l’organisation A future for all.

Au regard de la situation sécuritaire précaire à Beni où la population continue à être tuée par les rebelles ADF/NALU, la Division provinciale de la jeunesse du Sud-Kivu a profité de cette occasion pour inciter la communauté internationale à cesser d’être impuissante face à ce bain de sang dans cette partie de la RD Congo.

Mustapha Mulonda

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